Voir le monde tout en restant à Lyon, c’est possible :
Voyage à... Paris avec la tour métallique de Fourvière
À chacun sa tour Eiffel ! Après la construction de la tour parisienne en 1889 et devant le succès de cette nouvelle construction, les Lyonnais décident de l’édification d’une tour métallique à Lyon, pour l’exposition universelle de 1894. Ils s’inspirent pour cela du 3ème étage de la tour Eiffel, un ascenseur permettant aux Lyonnais de contempler la vue sur la ville depuis le sommet.
Convertie en relais de télévision dans les années 60, elle reste le point de plus haut de la ville. Une taquinerie lyonnaise veut que cette tour soit plus haute que sa consœur parisienne… avec l’aide de la colline, elle culmine en effet 50 mètres plus haut !
Voyage à... Venise avec le passage Ménestrier
Empruntez le passage Ménestrier pour un (petit) goût de Venise ! Inclus dans les bâtiments du lycée Ampère, l’un des établissements d’enseignement les plus anciens de Lyon, il a été aménagé au 17ème siècle, tout comme le reste de l’édifice. Construit en 1836, le "pont des soupirs" lyonnais permet de relier les deux corps de bâtiment et donne tout son charme à cette rue qui permet de rejoindre les quais du Rhône.
Voyage en… Asie avec la pagode Thien Minh à Sainte-Foy-lès-Lyon
Dans l’ouest lyonnais, se cache une pépite méconnue des Lyonnais eux-mêmes. Construite entre 1984 et 1990 puis rénovée après un incendie en 2006, la pagode Thien Minh se consacre au culte bouddhiste, dans une architecture typique des pagodes asiatiques. Au cœur d’un jardin retraçant les grandes étapes de la vie du Bouddha, ce lieu s’ouvre à la visite et propose régulièrement des visites commentées suivies d’initiations à la méditation. Une véritable invitation au voyage intérieur !
Pour en savoir plus sur la pagode Thien Minh.
Voyage à… New York au Parc de la Tête d’Or
Aviez-vous remarqué que le Parc de la Tête d’Or avait des petits airs de Central Park ? Ce n’est pas totalement par hasard, car ces deux parcs ont été inaugurés la même année, en 1857 ! Ils possèdent par ailleurs tous deux un lac, un zoo et un jardin botanique et répondaient tous deux au besoin d’offrir à la population un lieu de promenade agréable. Avec leurs allées sinueuses, ils offrent un air de famille frappant, même si le cousin new-yorkais est presque deux fois plus grand que le lyonnais.
Pour en savoir plus sur le Parc de la Tête d'Or.
Voyage à… Chicago avec les gratte-ciel de Villeurbanne
Alors que le premier gratte-ciel voit le jour à Chicago en 1884, il faudra attendre 1927 pour que soit lancée à Villeurbanne la construction de l’un des premiers programmes de gratte-ciel français. Rendus nécessaires par l’expansion de la commune de Villeurbanne qui souhaitait se doter d’un nouveau centre-ville moderne et la nécessité de loger une population ouvrière tout en lui proposant l’accès à des services publics de qualité, le quartier des gratte-ciel est érigé entre 1927 et 1934. Son architecte, Môrice Leroux, utilise la technique des gratte-ciel à gradins et utilise une structure métallique remplie de briques.
Pour en savoir plus sur cette construction et les conditions de vie dans les gratte-ciel, un appartement témoin laissé dans son jus permet un voyage dans le temps !
Pour en savoir plus sur le quartier des Gratte-Ciel.
Voyage au… Mexique avec les fresques en hommage à Diego Rivera
Dans le quartier de Gerland, ces deux fresques méconnues qui se déploient autour d’une placette offrent une plongée dans les couleurs et la tradition des grands muralistes mexicains. Conçues comme un hommage au peintre mexicain Diego Rivera, elles ont été réalisées par Cité Création en 2007. La façade préhispanique traite de l’arrivée des Espagnols et de la conquête des peuples préhispaniques. En face, la façade contemporaine reprend les grands thèmes sociaux et politiques traités par Diego Rivera tout au long de son œuvre. Une plongée étonnante dans la culture mexicaine et sud-américaine ! Pour la découvrir, rendez-vous au 19 rue Georges Gouy dans le 7ème arrondissement.
À vous de partir à la découverte des curiosités lyonnaises en rêvant à de futures vacances au bout du monde.